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  • Photo du rédacteurCh. Bayet

Crush #4: le marché des chauffe-eaux solaires thermiques en chute libre. Wanit en vrai concurrent!

Les statistiques sont formelles, malgré une très forte subsidiation, où à des primes régionales s’ajoutent souvent des surprimes locales, le marché du solaire thermique individuel (CESI) s’effondre. A Bruxelles, en 2018 déjà, seulement 22 primes C7 chauffe-eau solaire thermique ont été octroyées. En France en 2018, des 43.000m² de panneaux installés en 2015, en 2018, ce ne sont plus que 16.000m². Depuis 2011, le niveau d’activité du secteur a été divisé par plus de 6 mais soyons de bon compte, ce constat est valable pour les régions d’Europe centrale.

Dans les pays plus ensoleillés, dans les territoires d’Outre-mer comme les Antilles, ce marché est stable ou progresse même. Surtout boosté par les difficultés d’approvisionnement en énergie, où l’électricité est très aléatoire et très couteuse et où le soleil brille beaucoup plus souvent sur l’année.

Chez nous, la région bruxelloise débourse pour chaque installation de CESI en moyenne 3.450€, qui équivaut à environ la moitié du cout d’investissement. C’est le prix à payer pour soutenir une solution qui, certes, fait entrer l’énergie solaire dans les foyers mais qui ne démontre aucune rentabilité économique.

Certains diront que la concurrence de la subsidiation des panneaux photovoltaïques à Bruxelles au travers des certificats verts (subside à 130% l’installation, mais étalé sur 10ans) perturbe totalement le marché bruxellois. Cependant, la chute est valable dans toutes les régions. Pourquoi ?

Un chauffe-eau solaire thermique est très couteux : en moyenne 7.000€ par installation pour une moyenne de 3.6m² de capteurs. Les capteurs ont un rendement solaire élevé (le double des panneaux photovoltaïque pour une même surface) mais ils doivent bénéficier d’un apport lumineux suffisant pour démarrer. En lumière diffuse, ils sont loin derrière. Entre les capteurs et le réservoir d’eau chaude, des canalisations calorifugées peu compactes, dans le quel circule un liquide (l’eau glycolée), propulsé par un circulateur qui nécessite de multiples capteurs pour bien gérer la production. Tous ces accessoires fragiles nécessitent un entretien régulier, assez couteux. Si en plus le réservoir d’eau ne peut pas être installé dans le volume chauffé de la maison, cette cuve, généralement de grosse capacité se refroidit et perd continuellement beaucoup d’énergie. Le faible rendement et la maintenance terminent de convaincre les candidats à opter pour d’autres options, où à ne rien faire.

Aujourd’hui, il y a Wanit : pour plus de la moitié du cout d’investissement, et moyennant la pose d’un simple câble entre des panneaux en toiture et le chauffe-eau, chaque logement peut accéder à une solution compacte, réduisant la facture liée à l’eau chaude de 85%, voir plus lorsque le chauffe-eau peut être placé près des douches. Et sans imposer le moindre entretien.

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